Une rencontre mouvementé__ PV. Mila Hodges-Bartlett & Atlance Ezrah-Schindler

Mila Hodges-Bartlett, Atlance Ezrah-Schindler & Elisabeth Lodway

Milieu d’après-midi et l’ennui me rongeait déjà. Je ne savais pas quoi faire. Aller à la plage, non trop de monde, au cinéma non plus. C’est le genre d’activité que l’on fait le soir. Je soupirais et m’étalais comme une crêpe sur mon lit, enfonçant ma tête dans l’oreiller, je lançais quelques insultes sans queue ni tête. Je rouspétais contre à peut près tout. Le service de l’hôtel, alors que hier je le trouvais superbe, les vinyles de mon père, que généralement j’adore, mon sirop de pêche que je trouvais tout d’un coup trop chaud et surtout contre ma sœur qui m’avait abandonner toute seule, dans une chambre d’hôtel. Je relevais la tête, mes cheveux cachait la moitié de mon visage, et je soufflais un bon coup. Pour évacuer le stress…si si je suis très stressée mais je le cache. J’avais l’impression d’être une gamine à qui on a retiré son jouet et qui part boudé. Une image très flatteuse. D’un mouvement léger, je me levais du lit et cherchais une occupation. Il était tout simplement hors de question que je passe mon après-midi dans cette chambre d’hôtel alors que dehors la Californie n’attend que moi. Ma serviette de plage me narguait posé sur une chaise. Elle me disait « Prends moi…prends moi » Horrible ! Je détournais rapidement le regard avant de craquer lamentablement. Mes yeux se posèrent sur les patins à roulettes. Et un grand sourire apparut sur mon visage. Pourquoi pas ? D’un mouvement rapide, comme si quelqu’un allait les prendre avant moi, je m’emparais des patins à roulettes et sortis de la chambre…pour y rerentrer quelques secondes après. Je me tartinais de crème solaire, mis mes lunettes de soleil sur les yeux et mon merveilleux chapeaux de paille sur la tête et sortis de la chambre. Je la fermais à clé et courut dans les escaliers afin d’arriver rapidement dehors. En effet, j’avais déjà perdu suffisamment de temps comme ça. En dévalant les escaliers, je ratais une marche et me rattrapa tant bien que mal à une mamie qui montait. Heureusement pour moi, je ne tombais pas…par contre la mamie…bref…c’est une autre histoire. Je me dépêchais de sortir de l’hôtel et revêtis mes magnifiques patins à roulettes rose. Oui toujours beaucoup de classe. Une fois chose fête je jetais un regard autour de moi. Où pourrais-je faire du patin à roulette sans risquer de percuter une voiture et de finir à l’hôpital ? Tel était la question.

Le Coast Boulevard me semblait une bonne idée, place piétonne, aucune voiture…bien sûr des piétons mais bon…je pourrais jamais trouver une place totalement vide donc bon…on fait avec ce qu’on a. Je patinais tranquillement vers le Boulevard, faisant très attention aux voitures. Non vraiment finir sous une auto ne me tente pas vraiment. Je faisais même attention aux gens qui flânaient tout autour de moi sans vraiment faire attention. J’étais la patineuse modèle. Personne ne peut dire le contraire. C’est alors qu’apparut devant moi le Boulevard et mon sourire s’agrandit. J’avais devant moi, un immense terrain de jeu où le paysage était magnifique. Je patinais tout en faisant attention aux gens, j’avançais vers le centre du boulevard tout en regardant devant moi. Ici, c’était moi le danger avec quelques cyclistes. Mais rapidement mon attention fut attiré par les magnifiques paysages qui ornait la place. Les falaises étaient tout simplement grandioses, on entendait le bruit des vagues qui se heurtaient. J’avançais tout en regardant derrière moi, le spectacle était splendide. A chaque fois que je viens ici, je suis abasourdi par la beauté du paysage Très loin du paysage auquel j’ai droit le reste de l’année. Soudain je trébuchais sur une marche. Je l’avais oublié celle-là. La chute ne va pas être belle. Je me protégeais la tête avec les bras mais au lieu de percuter le sol, j’atterris sur une jeune fille qui se baladait tout en bouquinant. Pourquoi n’avais-je pas opter pour ça ? Je la bousculais assez rudement et elle atterrit contre une poubelle. Je n’eu pas le loisir de savoir si elle était tombé dans la poubelle où si elle avait pu stopper la catastrophe car je continuais ma course folle. Je criais aussi en même temps pour alerter les gens. Oui, une victime me suffisait largement. Les gens s’écartaient de mon chemins et je pus voir l’arrêt final…la fontaine. Elle était petite, ce n’était pas le centre de la place, mais elle donnait son charme au lieu. Non non…je ne veux pas finir dedans. « PLOUF » Bah voilà…ma prière n’a pas été exaucé…merci la personne qu’il y a là-haut, enfin si il y en a une. Mais vu ce qu’il vient de m’arriver je ne pense pas. Je me regardais avec mon chapeau de paille totalement imbibé d’eau, mes lunettes de soleil qui traînait au fond de l’eau, un résidu de crème solaire sur le visage (mais ça je ne le savais pas) et mes patins toujours à mes pieds qui m’empêchais de sortir de l’eau avec un semblant de dignité. Baissant la tête et en essayant d’éviter les regards moqueurs des passant j’entrepris la tâche ardu d’enlever mes patins…chose particulièrement ardu lorsqu’ils sont mouillés. Une chose était certaine…j’étais maudite des dieux de l’Olympe. Une chose était sûre, une fois que je me serais débarrasser de ces patins de malheurs, j’irais voir ma victime…espérant qu’elle n’est pas fini dans la poubelle.

Mila…jsavais pas si tu voulais finir dans la poubelle donc jte laisse le choix xD. J’espère que ça vous convient :p

» MILA ❀ I'm really sorry your mom died. It's like... sad and stuff.