(villa flore) Te amo, she says to me • WILLY CHERI

Doucement, je quittais le pays des rêves pour rejoindre la réalité. Je réspirais de façon régulière, sans avoir envie d'ouvrir les yeux. Je me sentais bien, sous cette fine couverture, à rêver éveillée. J'entendais à coté de mon oreille une réspiration. Je fis pivoter ma tête à ma droite, sachant bien qu'il j'allais trouver. Mes yeux s'ouvrir sur un bel homme brun, avec une barbe de trois jours, qui dormait encore. Je soufflais comme enervée, avant de remarquer que j'étais nue comme un verre. Et merde ... Chuchotais-je en reposant ma tête sur l'oreiller. J'avais une fois de plus coucher avec quelqu'un, mais pas n'importe qui, pas un inconnu qui m'avait fait des avances ou autre, William. Il était beau, il était mon genre. Mais Dieu qu'il était con et enervant. A chaque fois qu'on parlait ca finissait en engueulade, comme un vieux couple. Mais non nous ne sommes pas ensemble, il est interdit que je me mette en couple. Sinon j'enfreinds ma deuxième règle. Oui j'ai des règles, sans règles on ne s'en sort plus. La première, si jamais un individu quelconque me drague, je regarde ses habits, sa voiture et pui son physique. La deuxième, je vole seulement quand je dois me venger, et quand j'ai besoin d'argent. J'en ai plein d'autre, mais des fois je ne les respecte pas. Doucement je quittais le lit, mon lit, toujours aussi nue. J'enfila la chemise de William et je me dirigeais vers la salle de bain.

Une quinzaine de minute plus tard, je resortais de la pièce, après m'être brossé les cheveux. Il dormait toujours, paisiblement. Crétin, pensais-je à ce moment. Je vis alors le bas de William, un short avec dedans un porte-feuille. Je ne fais que regarder, je ne vole rien. Je le pris, regardant l'argent dedans. Deux trois billets, rien d'interessant. J'apperçus alors une photo qui me tapa dans l'oeil. William et une belle blonde, enfin surement, la photo étant en noir et blanc. Sa petite amie ? Non, il ne coucherait pas avec moi tant de fois si il avait quelqu'un dans sa vie. Je retournais la photo, pour regarder la date. Juin 1962. C'était il n'y a pas longtemps. Ca doit surement être sa soeur ou une amie, pensais-je pas la suite. En bas de la photo, dans un coin, il y avait les initiales P&W = ♥. Ma colère remplit tout mon corps, mon regard se posa sur William. Je m'approchais de lui, prenant un cousin et le frappant avec. Il sursauta et se réveilla. T'as vraiment une petite amie ?! Dis-je en lui montrant la photo de sa chère et tendre. J'attendais impatiement sa réponse.

Une soirée torride. Voilà ce qu'il y avait eu la veille. Cette fille je la connaissais, elle devait une amante régulière depuis mon arrivée ici. Belle, sensuelle, même si elle était de deux ans mon ainée je prenais mon pied tout le temps en sa compagnie. La veille j'avais inventé un bobard à Penny pour lui dire que j'allais voir un mec que j'avais rencontré quelques jours auparavant pour juste boire un verre et passer la nuit à faire la fête. Elle n'avait rien bronché voulant passer la soirée avec ses amies. Fiou la chance. C'était ainsi que j'avais rejoint Alessandra pour une nuit qui allait s'avérer pleine de sensualité et d'ébats torrides. Sauf que voilà sans savoir ce qui c'était passé on s'était engeulé pour rien... Puis on avait fini au lit, encore une fois. En cette matinée je dormais profondément dans mes songes, nu sous les draps. J'avais pris l'habitude de dormir de temps à autres dans ce lit. Je comptais bien profiter de dormir un peu, si seulement j'avais pu. Rapidement je sentis un coup à la tête. Putain c'était quoi ça? Passant une main sur mon visage en jurant dans un murmure, avant de ressentir un nouveau coup de coussin. Non mais qu'est ce qu'elle avait? Elle avait ses règles ou quoi pour m'assomer par coups de coussins dès le matin? "Putain tu me fais quoi là?!" Je passais mon oreiller sur ma tête. Je ne voulais plus l'entendre, je souhaitais juste dormir sauf que... J'entendis le mot "petite amie". C'était quoi ce délire? J'avais bien essayé de tout cacher. J'enlevais l'oreiller pour la regarder et je vis qu'elle tenait une photo de moi et Penny. Je plissais les yeux avant de la lui prendre dans les mains et de me relever légèrement sur le lit. "Et toi, tu fouilles dans mes affaires?" Je me levais en enfilant mon caleçon de la veille en ne lui jetant pas un coup d'oeil pour attraper mon jean. "Qu'est ce que ca peut te faire... On couche juste ensemble!" Je ne sais pas pourquoi ça allait être encore une dispute, je le sentais... Je pris mon porte feuille pour remettre la photo dedans et je la vis en train de bouilloner. Je lui pris alors les mains. "Allez quoi... Tu ne vas pas bouder pour ça?!"

Je me réveillais aux cotés de William. Cet idiot, ce crétin que je ne supportais vraiment pas, mais que je baisais quand même. Avec lui c'était doux, sensuelle, je me sentais belle. Et une fois de plus j'avais couché avec lui, une fois de plus je m'étais engueulé avec avant. On n'était vraiment pas pareil, je venais d'un monde luxueux riche, avec qu'une envie de me rebeller, de quitter ce monde qui pour moi était synonyme du mot enfer. Alors que certainement beaucoup de personnes rêvaient d'être à ma place, je ne cessais de fuire ce coté de moi. J'aimais le rock'n'roll, j'aimais la plage, les beaux garçons. Et tout ça ne plaisait guère à mes parents. Et fuck les gens, et je suis partis. Pour en revenir au sujet, j'avais couché avec lui, sans savoir qu'il me cachait quelque chose. On avait rien à se dire, on fait l'amour, et c'est tout. Mais je venais malheuresement d'apprendre qu'il avait une petite amie. Ce que je haissais après les aristocrates, c'était les gens qui se trompaient. Mon père avait plusieurs fois trompé ma mère, dans son dos, elle n'est toujours pas au courant. Je l'ai appris en le voyant avec la mère d'un de mes amis. C'est vous dire ma reaction. Mon premier petit ami, il m'a trompé avec la petasse du collège. J'avais toujours été trompé par les hommes, j'avais alors décidé de ne jamais être en couple, et souffrir à nouveau. Putain tu me fais quoi là?! Râla William alors que je le frappais avec un coussin pour qu'il se réveille. Immediatement je lui montris la photo de lui et d'une belle blonde à ces cotés, en lui demandant si il avait vraiment une petite amie. Et toi, tu fouilles dans mes affaires? Dit-il sans me répondre. Il sortit du lit, pris son calçon et l'enfila, fit de même avec son jean sans même poser un regard sur moi. Oui je fouille, j'voulais te piquer de l'argent, mais t'es pas riche alors. Répondis-je sans plus, alors que la colère montait. J'avais comme l'impression que c'est moi qui était trompé par lui, je ne voulais pas être la jeune femme sur la photo. Croyant certainement son petit ami fidèle, alors qu'il se tapait tout le monde. Qu'est ce que ca peut te faire... On couche juste ensemble! Il prit la photo et la rangea à sa place. Je portais encore sa chemise sur le dos, sans envie de l'enveler, sachant qu'il partirait. Je voulais qu'il m'explique tout ça, les hommes. Je le sais bien ça ! Mais ... tu pourrais m'expliquer pourquoi vous faites tous ça ... Tromper vos femmes, petites amies ... Dis en m'assaillant sur le lit. En repensant à mon père, et tout les hommes de ma vie, une larme s'échappa, coula sur ma joue, pour finir sa route sur la chemise de William. Allez quoi... Tu ne vas pas bouder pour ça?! Dit-il en me prenant les mains. Je me levais alors, le repoussant. J'allais à la fenêtre, entre-ouverte. Va te foutre William. T'es un gros connard, cette fille elle doit être tellement bien ... Répondis-je en enlevant sa chemise. Je me retrouvais nue, mais tellement remplie de honte en moi, d'avoir été la maitresse d'un connard. Tiens, ta chemise. Barre-toi maintenant, j'veux plus te voir. Chuchotais-je en balançant l'habit en arrière sans savoir si il reussit à l'avoir.

Comme quoi je l'avais bien imaginé... Une dispute arrivait à grand pas, rien que de voir le visage d'Alessandra. tout ça pour une photo... D'accord cette photo n'était pas n'importe laquelle, moi enlaçant Penny par la taille et souriant, mais c'était juste une comédie. Je jouais toujours la comédie avec Penélope pour qu'elle croit que je suis le meilleur petit ami au monde. Mon autre facette, c'était le moi naturel, couchant à droite et à gauche derrière le dos de ma blondinette. Justement, j'aurais pu passé une bonne matinée, si ce n'était que mademoiselle Alessandra avait piqué une crise. Quoi? Je couchais avec elle, elle pourrait s'avérer heureuse! Je n'allais pas lui passer la bague au doigt non plus, ce n'était pas ma petite amie, et même si cela l'avait été je l'aurais trompé elle aussi. Je n'étais pas monogame et je ne le serais jamais. Elle avouait clairement qu'elle aurait voulu me soutirer du fric, je fronçais les sourcils. "Mon père est friqué, moi pas, je me démerde et tu ferais mieux de te démerder mademoiselle je veux tout à mes pieds! Trouve toi un job et fait moi pas chier!" Non mais elle était pas croyable celle là! Maintenant je savais que je ne pourrais pas laisser mon porte-feuille avec elle dans les parages si je ne voulais pas voir mes billets s'envoler un par un. Dans mon jean je choppa mon paquet de clopes, prenant en une et la mettant entre mes lèvres tandis qu'elle me fit son petit dialogue du genre que tout les mecs étaient de véritables connards coureurs de jupons. Elle s'asseyait tandis que je la vis à la limite de pleurer. Quoi?! Qu'est ce qu'elle avait à chialer? "C'est bon c'est pas la peine de chouiner là!" Je craquais une alumette de la boîte que je venais de prendre pour allumer ma cigarette. "On est pas tous comme ça, moi j'aime coucher c'est un crime? Puis t'aimes qu'on baise ensemble alors je ne vois ton problème!" Voilà, je me faisais insulter... Je m'en foutais, elle piquait sa crise et elle me lança ma chemise alors que je riais légèrement tout en gardant ma cigarette entre deux doigts. Elle était nue, c'était excitant. Je balançais ma chemise sur le sol, restant torse nu avant de m'approcher d'elle par derrière et de souffler d'un souffle chaud dans son cou. Je l'embrassais délicatement au creux de sa nuque en murmurant quelques mots: "Allez va... tu vas pas bouder. Entre elle et moi c'est pas tellement sérieux tu sais... Puis, j'ai tellement envie de toi encore."

J'étais curieuse, bien trop, et ce jour là ca s'averait être un gros problème. Enfin pas le plus gros problème, mais le pourquoi de notre dispute. Si j'avais pas fouillé dans ces affaires pour mon propre plaisir -pour chercher de l'argent et m'achetêr des clopes-, je n'aurais pas fait la découverte d'une photo. William enlacant une belle blonde. Ma colère était venu d'un bond, j'étais donc une maitresse, la maitresse de cet idiot que je me tapais parce que c'était un bon coup. Quel connard, j'ai bien envie de lui en mettre une. Il se leva, s'habilla et ranga la photo dans son porte-feuille. Une énième dispute débutait, j'esperais juste qu'il ce casse de ma chambre. Mon père est friqué, moi pas, je me démerde et tu ferais mieux de te démerder mademoiselle je veux tout à mes pieds! Trouve toi un job et fait moi pas chier! Je ne voulais pas m'enerver pour ça, c'était stupide. Un petit rictus sorti de ma bouche, je passais ma main droite dans mes cheveux bruns, à peine brossés. Et bien quoi, tu veux des applaudissements ? J'te ferais dire monsieur, que j'ai quitté tout ce milieu et que je compte bien trouver un boulot. D'autant plus que je suis plus agée, j'ai pas besoin qu'un gamin me fasse la morale. Répondis-je sèchement en esperant qu'il ne l'ouvre pas et qu'il dégage. Je me posais sur le lit, une larme coulant sur ma joue. J'étais énérvée et triste à la fois, et cet abruti ne comprenait rien. C'est bon c'est pas la peine de chouiner là! Dit-il en allumant un cigarette à l'aide d'une allumette. William, trouve toi une autre petasse avec qui coucher, j'arriverais plus à te regarder sans avoir envie de claquer ta sale gueule ! Répondis-je en me levant et me posant devant le fenêtre, voyant à peine le paysage exterieur. J'oubliais presque que je portais sur moi sa chemise. Je la retirais de mon corps, en dessous je n'avais rien. Je lui lançais, sentant quelques secondes plus tard un corps contre le mien. Il s'était rapproché de moi, embrassant mon cou. Je ne savais que faire. Le repousser ou non. J'étais perdu, mais la raison s'empara de moi. Allez va... tu vas pas bouder. Entre elle et moi c'est pas tellement sérieux tu sais... Puis, j'ai tellement envie de toi encore. Me dit-il en souriant. Je me retournais pour être en face de lui, touchant ses abdos. J'approchais doucement ma tête de la sienne, un sourire apparu sur son visage à nouveau. Je m'approchais de son oreille, lui murmurant deux trois mots. Je sais qu'elle est ici, j'ai déjà vu ce visage quelque part. Si je la vois dans la rue ou autre, je peux très bien lui dire que son William cheri m'a baisé, et surement d'autre femme aussi. Répondis-je en le repoussant, avec cette fois sur mon viage un sourire malicieux. Je marchais jusqu'à la chaise où se trouvait mes habits. J'enfilais une culotte en dentelle, un soutien-george qui allait avec et une robe rouge par dessus. Je me retournais pour le regarder. Et puis, si tu ne tiens pas à elle, tu n'as qu'à casser et tu pourras baiser tout le monde, au lieu de la faire souffrir.

Spoiler:

Elle me prenait pour un gamin réellement? Pourtant c'était bien ce gamin qui la faisait grimper au plafond de temps à autres. C'était sur, c'était plus facile de traiter de quelqu'un de gamin quand ça l'arrangeait. Entre nous il y avait toujours cette tension pesante, si ca ne tenait qu'à moi je la laisserais faire sa crise en claquant la porte de sa chambre. Le hic? Je n'aimais pas qu'une femme me parle sur son ton et encore moins quand on avait pris notre pied ensemble la nuit précédente. Je la regardais alors que mon sang commençait à bouillir, mes membres se crispaient et je n'étais pas loin de lui faire regretter ses paroles, pourtant je fis mine que cela ne m'atteignait pas en souriant de toute mes dents blanches. "Je me demande qui est le gamin entre nous deux. Je fais pas des crises pour des stupidités alors que toi tu me casses les oreilles avec tes petits caprices à la con!" Je rigolais à ce qu'elle me déclarait alors que j'avais ma cigarette à demi dans ma bouche. Je n'étais qu'un pauvre connard? Non mais elle aimait pourtant que je la touche, que je l'embrasse et que je l'envoie au septième ciel. si elle le voulait je pouvais partir et ne jamais rvenir mais je pense que je lui manquerais... Oh oui elle serait bien capable de venir à ma rencontre pour dire que nos ébats lui manquaient. Moi je m'en foutais, j'avais toutes les filles que je voulais. J'étais beau, sexy et j'avais des doigts de fées ah ah. Je la regardais en soufflant un halo de fumée de nicotine. "Vas-y claque moi, j'aime bien la violence féminine..." Je riais avant de marcher quelques pas dans sa chambre. "Avoue-le nos ébats te manquerais si tu voudrais plus voir ma sale gueule comme tu le dis si bien." Elle boudait. Que c'était mignon mais je ne voulais pas perdre mon temps avec des gamineries. Je caressais tout doucement sa peau et Alessandra me regarda au plus profond des yeux, me déclarant qu'elle avait sans doute déjà vu ma petite amie... Penny. Putain. Mon regard s'assombrit assez vite, c'était rare que j'avais un tel regard pour une fille, mais les filles dans son genre cherchant à m'être carrément du grabuge. D'autres filles savaient que j'étais avec une petite amie mais elles s'en moquaient. Elle pouvait pas faire comme tout le monde? "Je te jure que si tu fais ça, tu pourrais facilement le regretter." Non je ne frappais pas les femmes en tant normal, mais les gens comme elle, qui cherchait à atteindre Penny pour la blesser hors de question. Il n'y avait que moi qui avait l'autorisation de ne pas être respectueux avec Pénélope, personne d'autre n'avait le droit de la blesser. Elle s'était éloignée pour s'habiller. Je pris ma chemise que j'avais posé sur le sol après avoir balancé mon mégot par la fenêtre. "Tu joues les psychologues? Vas te faire foutre, mes histoires ca te regardent pas moi je te fais pas des crises si tu couches avec un autre mec!"

Spoiler:

Il s'énèrva parce que j'avais fouillé dans ses affaires, enfin plutôt parce que j'avais avoué vouloir lui piquer de l'argent. Malheuresement pour moi, il n'était pas aussi riche que je le voulais. Et pui qu'il soit content que je lui ai avoué, moi au moins je ne ments pas. N'est-ce pas, ce gamin comme je l'ai appelé avant de Willy, a eu belle petite amie. Une blonde avec un beau sourire, je ne la connais pas, mais il me semble avoir déjà vu son visage. Apprendre qu'on est la maitresse d'un homme qu'on n'apprecit pas plus que ça, c'est quand même à foutre en l'air la relation. Surtout avec moi. Je ne voulais pas être exclusif avec William, que je sois la seule avec qui il s'envoit en l'air, il n'était pas le seul homme qui passait dans mon lit, mais savoir qu'il est avec une fille, certainement amoureuse de lui, ca ne me plait pas. Je me demande qui est le gamin entre nous deux. Je fais pas des crises pour des stupidités alors que toi tu me casses les oreilles avec tes petits caprices à la con! Je le fusillais du regard, voyant bien que lui aussi commencait à s'énèrver. Si ca continuait ainsi, il allait vraiment s'énerver, et qui sait comme il est. Mais je ne la fermerais pas pour ces beaux yeux. J'ai des raisons pour ça, et je préfère de loin être une gamine à papa, qu'un connard, un salaud tout ce que tu veux, comme toi monsieur. Répondis-je sans même le regarder. Il m'exasperait au plus haut point, et il en rigolait. J'étais sérieuse, il se foutait de moi. J'avais envie de lui en mettre une, de defigurer sa belle gueule d'ange qui cache un gros con. Vas-y claque moi, j'aime bien la violence féminine... Quelque chose en moi me poussait à ne pas le faire, bien que l'envie soit là. Sûrement une leçon de ma mère qui remontait. Je me retournais alors, sans réfléchir et rapidement ma main s'élevait dans les airs, foncant vers la joue de William. Avec sa main gauche, il m'atrappa le poigner en le serrant. Lâche-moi ! Dis-je en criant à moitier. Ma rage devenait de plus en plus intense, je ne m'étais jamais vu dans un tel état. Je me surprenais moi-même. Avoue-le nos ébats te manquerais si tu voudrais plus voir ma sale gueule comme tu le dis si bien. Je souriais, baissant la tête. Franchement, j'avais connu mieux. De plus il n'était pas le seul à coucher régulièrement avec moi. Sans blague, tu te crois vraiment aussi bon et irresistible que ça ? Hier j'ai couché avec un beau surfeur, du genre à te faire grimper aux rideaux. Et lui ne s'est pas endormi après l'acte au moins. Avouais-je en rigolant, comme Satan en train de faire souffir quelqu'un en Enfer. Jamais un homme ne s'était endormi avec moi, on le faisait souvent plusieurs fois de suite. Mais cet idiot dormait quand j'étais revenu de la salle de bain. Je lui avais alors redonné sa chemise, avec ce parfum que je connaissais bien à force de le sentir en embrassant le cou de William avant l'acte. Il essaya de me séduire, ca ne marcha pas, malheuresement pour lui. C'est alors que je lui avais chuchoté à l'oreille que si un jour je croisais sa chère et tendre, j'irais tout lui dire. Cette phrase le changea complêtement, il s'énérva. Tenait-il vraiment à cette femme, qu'il trompait quand même ? Je te jure que si tu fais ça, tu pourrais facilement le regretter. Il était vraiment furieux, bien pire qu'avant. J'en tremblais presque, mais avec moi les menaces ne marchaient pas. Tu me menaces ? Vraiment ?! Et tu me ferais quoi, me frapperait ? Une femme, c'est pas très beau tout ça. Tu m'enfermerais dans un lieu tout noir pour me faire souffrir ? Répondis-je en éclatant de rire avant de m'habiller, pour ne pas qu'il tente de me séduire à nouveau. Plutôt pour ne pas l'exiter. Je fouillais mes poches, afin de trouver ma boite en métal et de sortir une cigarette et une alumette. Le feu jaillit sur le baton de bois, et alluma ensuite ma clope. Tu joues les psychologues? Vas te faire foutre, mes histoires ca te regardent pas moi je te fais pas des crises si tu couches avec un autre mec! Quel crétin, n'avait-il rien compris à tout ce que je lui avais dit depuis le début ? T'es con ... franchement. T'es beau, mais dans ta tête, y'a pas beaucoup. Ce n'est pas une question de sexe, de baiser avec d'autre, c'est une question de respect, de sentiment.

Spoiler:

Elle m'insultait sans cesse, ca l'excitait ou quoi? Je continuais de la regarder alor qu'elle était une vraie furie, si elle croyait me faire peur...sérieusement! Je la regardais à débiter des paroles insultantes à mon égard, j'aurais pu lui faire comprendre qui était le plus fort, mais je préférait attendre. Je n'étais qu'un connard, un salaud, gnagnagna... Je le savais déjà idiote! Ce n'était pas la première fois qu'une fille me le disait. Combien de fois m'étais-je pas pris une gifle, mais ces filles là devaient encore frissoner en voyant mon visage, vu comment je m'étais vengé par moment, mais ça, personne ne le saait même pas Théo. "Tu crois que tu es la première à me le dire? Depuis le temps, ça entre par une oreille et ça sort par l'autre... Mais continue si ca peut te faire plaisir..." Fis-je en lui faisant signe qu'elle continue d'une main sans la regarder. Je riais dans mon coin quand je la vis s'approcher avec une fureur profonde dans ses yeux. Quoi? Elle avait un problème là, Rapidement je vis sa main se lever pour tenter de me gifler, il me fallut une fraction de seconde pour l'en empêcher. Ma main emprisonna rapidement son poignet et j'avouais que j'y mettais pas mal de force, la preuve elle me demandait de la lâcher et je souriais de nouveau de lâchant pas l'étreinte. "Ca c'est bien les filles à supplier quand tout dérape." Je la relachais d'un coup pour aller m'adosser contre un des murs de la chambre en gardant toujours mon regard sur elle. Voilà qu'elle essayait de me foutre la rage, sauf que cela ne me mettait pas en colère loin de là, je riais même en hochant la tête négativement. "Tu veux me foutre la haine? J'en ai rien à faire sérieux! Baise avec qui tu veux je suis pas ton mec." Je restais adossé contre le mur, j'avais enfilé ma chemise et je commençais à la boutonner. "Un jour quelqu'un te foutra en cloque vu que t'es qu'une sale gamine qui fait attention à rien et qui met ses fautes sur tout le monde!" Je sais que j'allais loin, même moi je pourrais foutre en cloque une fille, mais je ferais comme si de rien n'était sauf si c'était Penny, peut-être que ce jour là je me calmerais... Mais on en était pas là et avec Penny on faisait assez gaffe.Elle se plaignait que je m'endormais mais moi je donnais à maximum la journée pas comme les autres type qui ne couchait que le soir, moi je le faisais partout héhé. Enfin si elle se plaignait je pouvais arrêter avec elle, après tout d'autres filles voudraient bien de mes services. Par contre une rage me prit de court quand elle me menaçait de tout dévoiler à Penny. Elle cherchait de plus en plus me demandant si j'allais jusqu'à la frapper. Très vite, je complétais les pas qui nous séparait avant de la plaquer contre le mur violemment et mettant une main sur celui-ci pour l'empêcher de partir et je la regardais d'un regard noir à faire vraiment tétanisé une fille. "Tu ne sais pas de quoi je suis capable." Fis-je dans un murmure en forcant sur les derniers mots. "Je pourrais facilement te faire regretter ce que tu viens de dire." Je sentais réellement la fureur me prendre, il se fut de peu pour que je lui montre la face que je cachais profondément. Oui j'étais impulsif, mais plus que l'on croyait. Je frappais la paume de ma main contre le mur violemment avant de partir à l'autre bout de la pièce. Même avec Penny je me 'nervais jamais ainsi, elle arrivait toujours à me calmer facilement c'était une des rares, à croire qu'elle arrivait à me cerner... "Mais tu vas fermer ta grande gueule oui?!" Je criais, j'(avais vraiment la rage par rapport à Alessa et rapidement un objet vola à travers la pièce. Je passais une main sur mon visage avant d'aller sur le balcon. Une clope, il me fallait une clope.

Spoiler:

Je me rendais compte alors du nombre de fois où je venais de l'insulter. Si mes parents me voyaient, je n'aurais plus d'héritage et j'aurais droit à une leçon de morale qui n'en finirait plus. L'héritage, de toute manière, j'y aurais certainement plus accès, après mon départ de Liverpool pour Californie, le vol d'argent et tout le reste. Je peux rêver pour l'avoir. Tout reviendra à Maxwell, mon grand frère si parfait, fiancé, avec un bon boulot. Bizzarrement, même avec nos différences, on a toujours était proche et complice, ce qui m'a bien plu. C'était mon grand frère, il me protegé, m'engueulé quand il le fallait, me conseillé. Il croyait en moi, en ce que je pouvais devenir. C'était bien le seul. Tu crois que tu es la première à me le dire? Depuis le temps, ça entre par une oreille et ça sort par l'autre... Mais continue si ca peut te faire plaisir... Dit alors William, après l'avoir insulté. Il en avait vraiment rien à foutre, c'était incroyable de voir qu'il y avait trop d'homme comme lui, des bons à rien à part à faire souffrir les gens. C'était comme une mode qui se répendait. Fini la galenterie, le romantisme, et tout ça, place à la baise de droite à gauche, aux tromperies, au non-respect envers les femmes. C'était beau tout ça. Tu devrais plus t'en soucier, un jour tu regrêteras tout ça, crois-moi ... Répondis-je aussitôt en abandonnant tout espoir de lui faire comprendre ce qu'il faisait. Que c'était pas bien et tout, mais bon si il ne savait faire que ça, laissons le dans son univers. Un con en plus, ou un en moins. Ca c'est bien les filles à supplier quand tout dérape. Dit-il presque en souriant, alors qu'il me serrait le poigner avec sa main gauche. Ca m'apprendra à vouloir le claquer. Il me relacha finallement pour s'adosser contre le mur, mon poigner étant rouge avec une marque. Il était fort, je devais bien l'avouer, si ca tournait mal, il n'en ferait qu'une bouchée de moi et ma belle gueule. Ca c'est bien les hommes, à utiliser leurs forces contre quelqu'un de faible. Retorquais-je sans même le regarder. Je ne savais que faire, j'avais tellement envie qu'il se barre, pour continuer ma petite vie tranquille sans me soucier de la sienne. Tu veux me foutre la haine? J'en ai rien à faire sérieux! Baise avec qui tu veux je suis pas ton mec. Dit-il quand je lui avais avoué avoir couché avec quelqu'un de meilleur que lui hier soir. Il était mais vraiment idiot, j'en souriais tellement que ce gmain me faisait pitier. Non, c'était juste pour te dire qu'il y a meilleur que toi. Beaucoup mieux. Et je baise avec qui je veux, t'en fait pas pour ça. Dis-je en m'habillant, pour me rechauffer. Sa phrase suivante m'interpella. Un jour quelqu'un te foutra en cloque vu que t'es qu'une sale gamine qui fait attention à rien et qui met ses fautes sur tout le monde! Je le regardais, un regard de haine. Comment pouvait-il dire ça ? Il ne me connaissait pas, et je faisais gaffe à ne pas tomber enceinte, parce que j'étais responsable. et si jamais cela arriverait, je n'allais pas l'abandonner comme William le fairait. J'éspère que tu crèveras en Enfer, t'es vraiment une ordure de dire ça ! Répondis-je violement, en essayant de dissimuler la haine que j'avais enevrs lui. Je ne savais pas quoi faire, je ne voulais vraiment plus lui parler, mais lui s'efforcait de l'ouvrir à chaque fois. Sa sale grande gueule. Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Je pourrais facilement te faire regretter ce que tu viens de dire. Mon Dieu je tremblais de peur. Quel idiot, la seule personne à avoir reussi à me faire peur c'était mon père. C'est tout. Il avait une grande gueule, mais je ne le croyais vraiment pas capable de me toucher. Il n'avait même pas interêt, sinon il le regreterrait lui aussi. Moi aussi je suis capable du pire. J'ai la trouille tu ne t'imagines pas. T'as que des couilles pour baiser, pas pour me toucher ! Dis-je avec un sourire aux lèvres, en le cherchant quand même il fallait l'avouer. J'adorais m'amuser avec ces gamins, voir comment ils retorquaient. Mais tu vas fermer ta grande gueule oui?! Il criait, mais vraiment pire qu'avant et me lança un objet que je reussi à esquiver. C'était un malade ce type, serieusement. Il ouvrit la fenêtre et alluma une clope sur le balcon qui conduisait à l'arrière de l'hotel. Encore un peu sous le choque, je m'approchais de lui. Ne fûme pas ici, dégage ! J'reste pas avec un cinglé comme toi, serieux fout le camp !